Comment gérer la perte d’autonomie d’une personne âgée ?

Perte d'autonomie

Comprendre, percevoir et anticiper la perte d’autonomie est l’un des enjeux majeurs de notre société.

Avec l’allongement de la durée de vie, de nouveaux comportements apparaissent, subitement ou progressivement, sans que cela ait été anticipé. Même si la perte d’autonomie est le plus souvent liée à une maladie (Alzheimer, Parkinson), elle ne l’est pas obligatoirement et peut simplement être la conséquence de la vieillesse.

Afin de retarder ou de réduire la perte d’autonomie, il est indispensable de rester attentifs au comportement de son entourage.

Définir la perte d’autonomie d’une personne âgée ou handicapée

Gérer la perte d'autonomie d'un proche
Gérer la perte d’autonomie d’un proche

La perte d’autonomie désigne l’incapacité d’une personne à effectuer les actes essentiels de la vie quotidienne : se laver, s’habiller, manger, se déplacer et à prendre des décisions relatives à son bien être.

Chez les personnes âgées, la perte d’autonomie est principalement due au vieillissement du corps et des facultés psychiques et peut apparaître à partir de 65 ans. Mais la perte d’autonomie peut également être la conséquence d’une maladie (lente ou progressive) ou d’un accident.

Selon une étude de l’INSEE, l’âge moyen de début de perte d’autonomie est de 83 ans pour les femmes et 78 ans pour les hommes.

Les premiers signes psychiques

L’asthénie

Avec le temps, certains gestes du quotidien requièrent plus d’énergie qu’auparavant. Lorsque le fait de porter un objet ou de faire un effort physique moyen devient insurmontable, c’est que la personne s’épuise plus rapidement qu’avant et qu’il faut revoir ses limites pour ne pas les dépasser.

Il est important de rester vigilant car cette perte d’énergie peut avoir des conséquences sur l’état psychologique de la personne qui ressent le début d’une perte d’autonomie. Accompagner la personne et l’aider à accepter la perte d’autonomie est un challenge majeur de l’entourage.

Les troubles de l’équilibre

La fragilité des muscles et des os provoque de nombreux troubles de l’équilibre. Il s’agit par exemple de difficultés à marcher à une allure constante sans trébucher, à se mouvoir, à se lever, à s’asseoir ou à monter et descendre des marches.

Ces signaux d’alerte sont à prendre très au sérieux afin de prévenir d’éventuelles chutes, qui peuvent s’avérer être plus ou moins graves (ex : fracture du col du fémur).

Les modifications alimentaires

Avec l’âge, le corps à tendance à dépenser moins d’énergie. C’est pourquoi l’appétit et le goût diminuent souvent avec le temps. Cependant, certains signes doivent alerter : une perte de poids soudaine, des repas non équilibrés et pris à des heures irrégulières ou une personne qui s’alimente peu ou plus.

Afin d’éviter les carences néfastes pour le corps et le cerveau, il est important de veiller à prendre des repas équilibrés et à des heures normales.

Les premiers signes comportementaux

Les troubles de la mémoire

Les premiers signes d’alerte sont provoqués par les oublis de la mémoire immédiate et sont accentués par les oublis d’actes essentiels : oublis d’avoir déjà pris sa toilette, oublis d’avoir pris ses repas ou ses médicaments etc. Si les troubles de la mémoire sont rares, il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Dès lors que ces oublis se répètent, c’est sans doute le signe d’un début de perte d’autonomie à ne pas prendre à la légère.

Ces troubles de la mémoire sont généralement accompagnés d’une incohérence dans la façon de parler ou de s’exprimer. Lorsqu’une personne fait face à une question dont elle n’a pas la réponse parce qu’elle n’en a pas le souvenir alors qu’elle le devrait, elle peut inconsciemment fabuler et détourner la réponse en fonction de ses habitudes.

Exemple : demandez à votre proche, qui a l’habitude de faire sa toilette le matin, s’il a pris sa douche comme tous les jours. S’il ne s’en souvient pas mais qu’il pense l’avoir fait, il se persuadera d’avoir bien pris sa douche.

Le manque d’hygiène

Avec l’âge, parce que l’on se dépense peu et que chaque geste demande beaucoup d’énergie, il arrive que les personnes fassent moins attention à leur hygiène. Ce manque d’hygiène passe par des douches de plus en plus espacées mais aussi par des vêtements portés plus longtemps sans être nettoyés et par un logement qui accumule poussière et désordre. En d’autres termes, le manque d’hygiène concerne le corps, mais aussi l’entretien du linge et du logement.

La conséquence d’un manque d’hygiène est sans appel sur l’état psychologique de la personne. Se sentir bien moralement passe par une bonne hygiène de son corps et de son environnement de vie.

L’isolement et la sédentarité

Les troubles d’acuité visuelle et de l’audition, ainsi que les troubles de la mémoire, entraînent un désintérêt pour des activités autrefois adorées. Par ailleurs, les troubles de l’équilibre, et les difficultés à se mouvoir, empêchent souvent les personnes en perte d’autonomie de sortir de chez elle. Elles développent un sentiment d’insécurité face à l’inconnu, au monde extérieur, et ne se sentent en sécurité que chez elles. De ce fait, les personnes s’isolent de façon progressive et se renferment sur elles-mêmes.

L’isolement étant la première cause de dépression chez les personnes en perte d’autonomie, il est important de leur rendre visite et de leur porter compagnie.

Les troubles de l’humeur

Quels que soient les troubles psychiques et comportementaux ressentis, il est très difficile de les accepter. Ce sentiment de mal être physique ou psychologique se traduit donc très généralement par des troubles de l’humeur allant de l’agressivité à l’entêtement.

Ces changements d’humeur rendront la communication plus difficile avec votre proche et il vous faudra garder votre calme et être patient pour lui faire accepter certains changements.

Les bonnes pratiques à adopter pour pallier la perte d’autonomie d’un proche

Afin de retarder au maximum la perte d’autonomie de votre proche, voici quelques conseils à suivre :

  • Bouger : sortir, se promener, marcher etc;
  • Manger équilibrer et à des heures normales;
  • Laisser la personne faire le maximum de choses par elle-même;
  • Stimuler sa mémoire;
  • Leur rendre visite régulièrement;
  • Maintenir le lien social.

Dès que certains signes annonciateurs d’une perte d’autonomie apparaissent, il est fortement conseillé de consulter un médecin généraliste ou un gériatre afin d’établir un bilan gérontologique.

Il existe différentes solutions pour pallier la perte d’autonomie et l’appréhender de façon pérenne, notamment la mise en place d’un accompagnement adapté à domicile.

Pour trouver une aide à domicile de confiance, l’équipe Hoomiz vous accompagne.

Plus d’informations ? Rendez-vous sur le site : https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/preserver-son-autonomie-s-informer-et-anticiper/perte-d-autonomie-evaluation-et-droits

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